Le document révèle un biais évident en faveur de l’aspect économique du développement du secteur énergétique québécois. UC s’inquiète de constater qu’aucune ligne ne porte sur l’aspect social du développement durable, réduit ici à ses composantes économiques et environnementales. Pourtant, les Québécois ont certainement aussi des attentes de nature sociale, qui devraient être envisagées et traitées au cours de la présente commission parlementaire qui se propose de chercher à rejoindre les attentes de la société québécoise.
Nous remarquons aussi l’accent mis sur la recherche d’une sécurité énergétique, plutôt que sur une véritable politique énergétique, et l’absence d’une prise en compte sérieuse du caractère essentiel de l’énergie. Le document ne mentionne pas non plus le fait que, malgré des tarifs d’électricité relativement bas, les Québécois sont les Canadiens qui consacrent la plus grande portion de leurs revenus à leur facture d’énergie.
